vendredi 9 mars 2007

Djibouti

Du samedi 17 au mercredi 21 février 2007
Escortés par trois embarcations rapides des forces françaises présentes à Djibouti, nous entrons dans le port au petit matin. Nous accostons à couple de la Loire, bâtiment de soutien des chasseurs de mines, en escale à Djibouti avec deux chasseurs de mines. En lien avec les militaires français présents sur place, nous organisons la protection du bâtiment : ligne de bouées tout autour, surveillance permanente du plan d’eau… Le port militaire est tout proche des ports de commerce et de plaisance, aussi devons-nous être particulièrement vigilant pour détecter toute embarcation suspecte.


Durant les quatre jours d’escale, l’équipage profite du pays : la ville de Djibouti, ses « caisses » pour marchander dans la journée, ses restaurants et bars le soir. Une excursion est organisée au lac Assal, un grand lac salé situé 155 m en-dessous du niveau de la mer : c’est l’un des lacs les plus bas du monde, et le point le plus bas d’Afrique. Bordé par une immense banquise de sel, il est alimenté par des sources chaudes dans lesquelles se développent, à près de 80°C, des algues vert émeraude… Les contrastes de couleurs sont saisissants !




Nous reprenons la mer le 21 ; après l’appareillage, deux hélicoptères de l’armée de l’air viennent s’exercer à l’appontage sur le Nivôse.

Du jeudi 22 au samedi 24 février :
Nous nous dirigeons vers l’Est de Socotra, où nous allons patrouiller une journée pour assurer la présence d’un bâtiment de la coalition dans cette zone. Nous visitons à nouveau les boutres que nous rencontrons : au cours de cette mission, le Nivôse procédera ainsi à une dizaine de visites et à une vingtaine d’interrogations de bâtiments. Avant de prendre le chemin du retour, nous recevons par radio un appel à l’aide d’un boutre iranien situé à une vingtaine de nautiques de notre position ; il semble avoir cassé son moteur, et par conséquent il ne peut pas remonter son filet. Nous nous dirigeons sur lui, et une fois sur place nous envoyons notre BP ainsi que deux mécaniciens sur son bord. Le diagnostic est sans appel : le moteur est sérieusement endommagé, aucune réparation n’est envisageable. Nous laissons des vivres à l’équipage et contactons les autorités des pays avoisinants (Yémen, Djibouti) afin qu’ils prennent en charge ce boutre à la dérive.


Du dimanche 25 février au jeudi 1er mars :
Nous sommes sur le trajet du retour, en transit vers l’île Maurice où nous ravitaillerons en gazole. Les adjoints de quart qui présentent la météo au briefing quotidien suivent de près le cyclone Gamède, qui se rapproche dangereusement de la Réunion, afin de rendre compte de la situation au commandant. Le Floréal, l’autre frégate de surveillance présente à la Réunion, a dû quitter Port-des-Galets pour éviter le cyclone. Heureusement nous n’aurons finalement pas à nous dérouter, et nous arriverons juste après le violent passage de Gamède sur l’île.


Vendredi 2 mars :
Nous nous arrêtons à Port Louis, île Maurice, pour ravitailler en carburant. Le personnel disponible est libéré durant quelques heures : Beaucoup en profitent pour aller déjeuner à terre, à Port Louis ou plus loin.

Samedi 3 mars :
Nous sommes de retour à la Réunion au matin.
Nous découvrons sur place les dégâts dont on avait entendu parler : un pont effondré dans le Sud, la route du littoral coupé au Nord, un bord de mer recouvert de sable et de cailloux amenés par les vagues… Le Panther et son équipage seront mis à contribution pour apporter de l’eau aux habitants des cirques n’y ayant plus accès.

mardi 6 mars 2007

Somalie

Mercredi 7 février :
Nous sommes désormais en route vers la Somalie, pour une mission opérationnelle devant la corne de l’Afrique : nous allons participer à l’opération Enduring Freedom, qui met en œuvre dans une vaste zone des forces de tous les pays ayant rejoint la coalition. Cette zone recouvre la mer Rouge, le Golfe d’Aden, la corne de l’Afrique, ainsi que le Golfe Arabo-Persique. Le but de l’opération, lancée en 2001, est de lutter contre le terrorisme et les traffics qui y sont liés. L’action maritime consistera pour nous à faire du renseignement, en interrogeant et visitant les embarcations rencontrées. Dans un contexte un peu tendu, au vu des actions de piraterie menées dans la zone et de la situation de crise en Somalie, nous devons prendre des dispositions pour faire face à la menace : chacun connaît ses différents postes, la brigade de protection (la BP) assure … la protection et peut être rappelée à tout moment, enfin l’équipe de visite, composée de la BP et des 4 commandos venus nous prêter main forte pour l’occasion, se tient parée. Pour cela elle s’entraîne quotidiennement : musculation, combat, tir, grimper de corde…

Jeudi 8 – vendredi 9 février :
Après avoir transité au large de la Tanzanie et du Kenya, nous parvenons devant la Somalie, et entamons notre patrouille devant le port de Kismayo. Nous croisons quelques bateaux de la coalition : anglais, américains.

Samedi 10 février :
Nous remontons vers le Nord, pour effectuer un ravitaillement en gazole avec un pétrolier américain. Nous venons nous placer le long du bâtiment de 200 m de long, à moins de 50 m de lui, à une vitesse de 12 nœuds. La manœuvre, impressionnante, à laquelle l’équipage est parfaitement entraîné se déroule pour le mieux et 280 tonnes de gazole plus tard, les deux navires se saluent et se souhaitent « bon vent » avant de repartir pour leurs missions respectives.




Dans l’après-midi, nous rencontrons un premier boutre. L’annonce par diffusion de la passerelle du premier poste de visite met en branle l’ensemble du bateau. Le boutre, battant pavillon indien, se montre coopératif et la BP embarque à son bord sans encombre.


Dans le cadre de ce type de visites, le chef de la BP en liaison directe avec le commandant rend compte des nombreuses informations recueillies sur place : activités du boutre, bâtiments croisés, nationalité des marins. Ces renseignements pris sur le vif permettent d’établir un réseau de connaissances à faire partager aux bâtiments alliés travaillant dans la zone. En plus de cette mission de renseignement, il s’agit d’établir un contact privilégié avec les bateaux navigant dans ces eaux parfois mal famées afin de profiter de leur collaboration. A ces fins, l’équipe apporte aux marins visités eau, vivres frais, et en cas de nécessité quelques soins médicaux dispensés par le médecin du bord.

Du dimanche 11 février au mardi 13 février :
Nous patrouillons maintenant devant Mogadiscio. Dans l’après-midi c’est un petit cargo que nous rencontrons, dont le capitaine est particulièrement coopératif (il nous invite à bord !). L’équipe de visite remplit une nouvelle fois sa tâche.


Le lendemain nous reprenons la route qui nous mène vers Djibouti.

Mercredi 14 février :
Pour la St Valentin, le commandant nous accorde une journée du dimanche : pas d’activités à bord, hormis le quart bien sûr. La veille au soir un barbecue nous a rassemblés sur la plate-forme hélicoptère. Aujourd’hui le temps est au beau fixe et la mer très calme. Nous rencontrons deux barques de pêcheurs à qui nous apportons de l’eau. Dans l’après-midi, le bâtiment est stoppé et une nouvelle baignade le long du bord est organisée. Une grande partie de l’équipage profite avec plaisir de la mer calme et chaude.

Jeudi 15 – vendredi 16 février :
Nous passons entre l’île yéménite de Socotra et la Somalie, pour entrer dans le Golfe d’Aden. Nous visitons encore plusieurs boutres et barques de pêcheurs, et passons à proximité de gigantesques bancs de thons et de dauphins, qui sautent de tous côtés. Un fabuleux spectacle !


Après ces quelques jours de mission qui ont mobilisé tout le personnel, une escale bien méritée à Djibouti nous attend.

lundi 5 mars 2007

Mayotte

Du dimanche 28 au mercredi 31 janvier 2007
Nous avons commencé samedi le transit vers Mayotte après une escale mémorable en Afrique du Sud. Depuis notre départ la mer fait un peu le gros dos alors que nous abordons la remontée du canal du Mozambique. Le temps recommence doucement à être agréable et nous avons droit chaque matin et chaque soir à des lumières magnifiques. Le coucher de soleil du jour détrône celui de la veille… Autant de spectacles splendides dans des cieux limpides...



Le Nivôse a la chance d'accueillir deux invités de marque pour le transit Simon's Town / Mayotte. Le pacha de la flottille du détachement aéro et son adjoint technique sont à bord pour le transit afin d'évaluer l'équipe. Ils goûtent avec délectation à l'accueil chaleureux qui leur a été réservé. Ils garderont certainement un souvenir impérissable du Nivôse! En tout cas ils ne tarissent pas d'éloges sur l'ambiance à bord et ce, bien que l'hélico rencontre en ce moment quelques difficultés techniques.
Les manœuvres avia se multiplient, qualification et réglage de la machine obligent, et nous grignotons chaque jour quelques centaines de nautiques de plus vers le Nord du canal du Mozambique.

Jeudi 1 Février 2007
Aujourd'hui, la petite île perdue d'Europa nous a adressé un appel à l'aide. Leur groupe électrogène a quelques problèmes et ils n'ont pas d'électriciens pour le réparer. Nous mouillons au large de l'île et envoyons le zodiac avec les élec du bord. Le temps qu'ils traitent le problème, une plongée sous coque est organisée pour les plongeurs de bord, et le commandant nous accorde une heure de baignade le long du bateau… Le temps d'aller enfiler un maillot, des palmes, masques et tubas pour certains, et une trentaine de personnes se retrouvent dans une eau à 29°C et parfaitement transparente. Le bain est réparateur ! En parlant de réparateurs, les compétences des nôtres ont vite raison de l'avarie du DA et nous pouvons repartir vers le lagon mahorais.






Vendredi 2 février 2007
La journée d'hier a été bonne mais celle-ci n'a rien à lui envier. Au large de Juan de Nova, l'équipage peut profiter d'un créneau pêche qui ne sera pas plus fructueux que les précédents ! Après tout, nous avons choisi la Marine Nationale, pas la marine de pêche… Ca ne doit pas être un hasard ! Tandis que nos « pêcheurs » remontent leurs lignes, un grand barbecue s'organise sur la plateforme hélicoptère. Tout le monde est rassemblé sous le regard bienveillant de la pleine lune qui illumine le pont d'envol. Les « Merguez, chippos, brochettes » du cuistot fusent au gré des fournées. L'ambiance est chaleureuse. Tout a été prévu pour que nous passions un moment agréable de convivialité et de détente : musique, projection de clips sur la grande porte du hangar... Un clavier a même été installé et le pacha de la 36F nous gratifie d'un petit concert ! Quel talent !

Samedi 3 et dimanche 4 Février 2007
Nous partons pour une nuit de chasse aux kwassa-kwassas qui viennent des Comores pour faire rentrer des immigrés clandestins sur le petit département insulaire de Mayotte. La brigade de protection est assez bien rodée pour ce genre d'opérations et reste sur le qui-vive, parée à sauter dans les embarcations rapides pour intervenir. Plusieurs alertes agitent la passerelle pendant la nuit mais privés de l'hélicoptère, nous sommes relativement impuissants et perdons une piste au petit matin. Elle a surement profité de l'obscurité et de la houle pour décamper discrètement.


L'arrivée au mouillage le dimanche matin et nous permet de profiter un peu de l'île, de ses plages et de ses paysages splendides. Les baignades avec les tortues marines ont fait bon nombre d'émules. Deux jours de repos entre la plage, la plongée avec les tortues et les petits restos locaux, de quoi se requinquer avant de partir pour la corne de l'Afrique.




Mardi 6 Février 2007
Ce matin, avant de prendre la mer, le Nivôse s'est programmé un exercice d'évacuation de ressortissant avec les commandos et la légion étrangère de Mayotte. La mission : évacuer un ambassadeur en territoire hostile. Débarquement sur la plage en zodiac avec les FAMAS et les mitrailleuses, progression dans la petite ville sous l'œil avisé des commandos qui nous font profiter de leur expérience pour ce type d'opération, évacuation d'un blessé et embarquement de l'ambassadeur. L'équipe armée jusqu'aux dents, courant dans les rues et transportant un homme sur une civière n'est pas passée inaperçue! Pour une première pour la brigade de protection, on peut dire que la mission est remplie avec succès.

Escale à Simon's Town, Afrique du Sud



Mardi 23 janvier 2007
5 minutes après l'accostage, les hommes s'activent déjà sur le quai pour les différentes tâches qu'imposent nos huit premiers jours de traversée. On prépare la suite de la mission en ravitaillant, on range le matériel qui ne servira pas pendant l'escale et on profite du calme du port pour faire les travaux d'entretien qui sont contraignants en pleine mer. On opère les dernières retouches de peinture afin présenter un bateau en bon état à l'amiral responsable de l'océan Indien qui vient déjeuner à bord... Tout est enfin paré pour accueillir en grandes pompes notre hôte de qualité. La garde d'honneur attend au garde à vous près de la coupée pour saluer son arrivée.



L'après midi, il faut s'atteler à la préparation du cocktail (écrivez-le "coquetèle" si vous appartenez à la Marine Nationale!) que nous donnons à bord pour les happy few de la région ! Les tables se dressent et la décoration du hangar hélico qui fera office de salle de réception prend une bonne tournure ! Les hommes qui participeront vont troquer leur tenue de protection contre ces uniformes qui font la célébrité de la Marine… Le cocktail peut commencer avec l'arrivée des premiers invités qui profitent de la qualité des mets qui leur sont proposés. L'ambiance est détendue et bon enfant dans le hangar où se sont entassés les gens cherchant à s'abriter du vent violent qui balaie le pont.


Mercredi 24 et jeudi 25 Janvier 2007
Les aspects diplomatiques ayant été honorés, les personnes qui ont échappé au service vont pouvoir profiter des différentes excursions qui leur sont proposées. Le réveil plutôt matinal est un peu dur pour certains mais le programme de la journée leur donne le courage de sauter du lit !
A la carte, safari dans la réserve d'Inverdoorn, à quelques heures de route de Simon's Town, route des vins entre Stellenbosch et Franschhoek, visite de Cape Town et de son célèbre Waterfront, excursion sur la péninsule. Sans oublier la colonie de manchots à Boulder's Beach. Les différents voyages sont l'occasion de profiter des paysages magnifiques que nous traversons et de bénéficier des explications des guides tous plus passionnés les uns que les autres par leur pays, son histoire, ses particularités… Où que notre curiosité nous ait mené, nous sommes toujours bien accueillis et profitons au maximum de ce dépaysement avant de reprendre la mer et nos habitudes à bord.



Vendredi 26 Janvier 2007
La matinée est occupée en grande partie par le chargement des vivres et quelques autres tâches de préparation pour le départ qui approche malheureusement à grands pas. Certains ont eu la chance de pouvoir visiter la frégate furtive Amatola, impressionnante de modernité, et un patrouilleur lance-missile. Ce dernier quant à lui était remarquable par son caractère spartiate : un vrai sous-marin !
La permission pour l'après-midi permet à chacun de vaquer à ses occupations et de profiter encore quelques heures des joies du pays.

Samedi 27 Janvier 2007
L'appareillage prévu à 9h le samedi 27 se déroule bien malgré le vent qui complique quelque peu la manœuvre et, après un exercice de navigation en formation avec la Marine sud-africaine, nous reprenons la mer. La météo fait encore des siennes mais l'équipage commence à s'habituer au tangage incessant du bateau. Quoi qu'il en soit, il va bien falloir car les conditions de mer sont souvent mauvaises dans le canal du Mozambique que nous nous apprêtons à emprunter.


Première semaine à la mer

Lundi 15 janvier 2007
Tout le monde est paré pour l'appareillage. Les dernières dispositions sont prises avant de prendre la mer. Le Nivôse est paré à se mettre en branle lorsque l'on se rend compte qu'un problème mécanique va retarder notre départ. Alors que l'avarie est en cours de réparation, nous assistons à l'appareillage de l'Albatros et au retour de la Rieuse. Les heures passent et celle de notre départ est repoussée en fin d'après midi.
Cette fois, c'est parti. La manoeuvre est délicate et il règne en passerelle une ambiance religieuse : l'appareillage, qui requiert l'attention et le concours de tous, se déroule sans encombre et, à 17h30, nous franchissons enfin les passes étroites du port et commençons notre transit vers l'Afrique du Sud. Un groupe de dauphins vient saluer notre départ en jouant dans la vague formée par l'étrave et les poissons volants jaillissent au dessus de l'eau avant de replonger dans le bleu mauve de l'océan Indien.




Mardi 16, Mercredi 17 et Jeudi 18 janvier 2007
Le transit se passe sans encombres et les exercices de manoeuvres se succèdent : Homme à la mer, avarie de barre, mise en oeuvre de l'hélicoptère, tir au canon de 20 et de 100mm, exercices de sécurité… Chacun des membres de l'équipage est mis à contribution et c'est grâce à la compétence de tous et à l'esprit d'entraide que le bâtiment fonctionne harmonieusement.


Vendredi 19 janvier 2007
La journée va être chargée. Ce matin, nous commençons par un VISITEX (comprenez exercice de visite de bâtiments suspects) qui va nous occuper jusqu'au déjeuner : procédure d'interrogation à la VHF, abordage du bateau par la brigade de protection, fouille de locaux et épluchage des documents de bord… Bref, une simulation complète de ce qui pourra se passer au cours de la mission. Sauf pour le commandant du bateau à arraisonner, improvisé par notre cher pilote ! Jamais on ne tombera sur un type aussi peu coopératif ! Il jouait son rôle à merveille !
L'exercice de l'après-midi, espérons-le, n'aura pas à nous servir : Nous avons simulé deux impacts missile sur le bateau. Dans ce cas, il y a toute une flopée de mesures de secours à mettre en place, les hauts parleurs du bord crépitent et tout le monde s'affaire à sauver ce qui peut l'être, à maintenir le bateau à un certain niveau opérationnel et à rendre compte de la situation : l'organisation est la clé du succès dans ce genre de circonstances. C'est la guerre, pour faire vite… et tout ça, avec une cagoule et des gants de protection… sous le soleil et par 35°C, l'ambiance est… chaude !

Samedi 20 et dimanche 21 Janvier 2007
Malheureusement pour certains, le temps a bien changé pendant la nuit. Il souffle maintenant un vent à 30 noeuds et la mer s'est formée. Nous devons affronter une grande houle de 4 m qui fait tanguer le bateau et rend tous les mouvements à bord plus délicats… Les discussions tournent autour des dernières personnes malades : on se moque gentiment avec toujours un peu de compassion pour les malheureux qui souffrent de l'état de la mer. En dehors de ces considérations, la tempête a vraiment quelque chose de grandiose et la mer déchaînée sait nous rappeler que nous dépendons de ses caprices.
Chacun met à profit les moments libres pour se détendre et oublier les aléas de la météo : on lit, on dort, on discute… En bref on partage ces moments avec le reste de l'équipage.

Lundi 22 janvier 2007
Le bord se prépare à l'accostage à Simon's Town qui aura lieu demain matin. Tout le monde s'active à préparer le bateau pour la venue à bord d'Alindien (l'amiral commandant la zone Océan Indien).

jeudi 11 janvier 2007

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Bienvenue sur le blog de la frégate Nivôse ! Nous partons en mer lundi 15 janvier, nous tiendrons régulièrement ce blog à jour pour raconter les dernières nouvelles et publier des photos.

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